6 raisons surprenantes de passer un examen de langue française

Il y a probablement autant de raisons qui poussent un étudiant de français à passer un examen de langue qu'il y a de candidats. Certaines de ces raisons sont évidentes : faire plaisir à ses parents quand on est petit, entrer dans une université française, étoffer son CV... Dans cet article, tu découvriras 6 raisons surprenantes de passer un examen de français comme le TCF, le DELF ou le Bright.

Commençons par un peu de vocabulaire :

Les mots de l’examen :

  • un test.
  • un QCM (un questionnaire à choix multiples).
  • une épreuve : une partie d’un examen. Le DELF, par exemple est constitué de 4 épreuves : production orale, compréhension orale, production écrite, compréhension écrite.
  • une grille d’évaluation : pour savoir sur quels critères tu seras évalué.
  • un barème : pour connaître la valeur d’une note : par exemple, pour le DELF, les 4 épreuves ont le même barème, c’est-à-dire la même valeur. Toutes les 4 sont évaluées sur 25 points.
  • une note éliminatoire : si on obtient moins que ce seuil, on est automatiquement éliminé.
  • un examen blanc : un examen qui se déroule dans les conditions normales de l’examen et qui doit servir à préparer les élèves ou les étudiants à ce qu’ils vivront le Jour J.
  • un partiel : un examen à l’université qui ne porte que sur une partie du programme.
  • une interrogation écrite, orale : ces mots appartiennent au vocabulaire de l’école primaire et secondaire.

Avant l’examen :

  • s’inscrire à un examen, une inscription, être inscrit à l’examen.
  • un(e) candidat(e)
  • réviser son examen
  • bûcher son examen : travailler son examen en français familier.
  • bosser son examen : travailler son examen en français familier.
  • bachoter, le bachotage : apprendre par coeur en français familier.
  • stresser, le stress, un coup de stress.
  • appréhender, avoir une appréhension : avoir peur
  • avoir le trac : le trac, c’est la peur spécifique que ressent l’acteur qui va entrer en scène ou le candidat qui doit parler devant un examinateur ou un jury d’examen.
  • souhaiter bonne chance à un candidat : Bonne chance pour demain ; je suis sûre que ça va marcher ; ne t’inquiète pas, tout va bien se passer ; je touche du bois pour toi ; je te dis Merde pour ton examen… Cette dernière expression est bien sûre très familière, mais également très souvent utilisée par les Français pour souhaiter bonne chance à quelqu’un qui va passer un examen. Par une sorte de superstition bizarre, souhaiter Bonne chance risque de porter malheur à quelqu’un. En revanche, lui dire Merde, va lui porter chance !

Pendant l’examen :

  • un examinateur, une examinatrice.
  • un jury d’examen, un membre du jury.
  • se présenter à un examen, se présenter devant un examinateur.
  • la passation d’un examen, passer un examen, passer une épreuve orale ou écrite. ATTENTION : ne pas confondre ce mot français avec l’anglais To pass : passer un examen et To pass an examination sont des faux amis. Le mot français signifie écrire, faire l’examen alors que le mot anglais signifie réussir l’examen.
  • pomper, une pompe : des termes de français familiers pour dire tricher.

Après l’examen :

  • réussir son examen, une réussite à un examen.
  • avoir du succès.
  • décrocher un diplôme : l’avoir.
  • obtenir un diplôme, l’obtention d’un diplôme : l’avoir.
  • avoir son bac, son DELF, son TCF… en poche : l’avoir.
  • échouer à un examen, un échec : ne pas réussir.
  • rater un examen : ne pas réussir en français familier.

Pourquoi passer un examen de français

Connaître son niveau de français pour étudier, travailler ou s’installer en France ? Telles sont en général les raisons principales qui peuvent pousser une personne à passer un examen de français.

Mais il y a d’autres raisons, plus surprenantes. Est-ce que tu peux te reconnaître parmi les motivations listées ci-dessous ?

1. Je veux passer un examen de français pour booster ma motivation : avant un examen, tu auras tendance à étudier plus dur que jamais. Que tu aimes ou que tu détestes ça, passer un test de langue va t’encourager à approfondir tes connaissances.

Étudier en vue d’une passation d’examen est aussi une manière de te fixer des objectifs intermédiaires, accessibles, possibles à atteindre. Bien sûr que ton but à long terme sera d’être bilingue en français.

Mais justement… Les buts à long terme, ça casse le moral ! Alors pour rester motivé, rien de tel que de cocher une case : tu as réussi le DELF B1, tu vas pouvoir pouvoir passer à l’étape suivante : te lancer dans le DELF B2.

Ces paliers validés seront une source de motivation qui te donnera envie d’aller plus loin.

Par ailleurs, si tu t’inscris à un examen de langue, tu auras une date butoir, à savoir le jour de l’examen. Cette échéance va te permettre de lutter contre cette tendance que nous avons tous : la procrastination. La langue française a même un proverbe qui dénonce cela : « Il ne faut pas remettre au lendemain ce que l’on peut faire aujourd’hui ».

Enfin, des recherches ont montré que les étudiants qui passent régulièrement des tests et des examens, de langues et autres, sont ceux qui apprennent le mieux. Ceux qui passent des tests moins fréquemment sont moins performants parce qu’ils ont tendance à étudier juste avant le Jour J.

2. Je veux passer un examen de français pour apprendre des compétences linguistiques utiles : en préparant une évaluation ciblée sur la langue, tu vas acquérir des savoir-faire essentiels. En effet, de nos jours, les examens de français utilisent un langage, des tâches et des sujets réels, concrets. Ils évaluent différentes compétences linguistiques en françaisparler, écouter, écrire et lire.

Ça signifie que tu ne vas pas juste étudier pour réussir ton examen. Ton apprentissage te permettra d’acquérir des compétences de communication en français que tu pourras ensuite mettre en pratique dans la vraie vie. Cela te préparera à des situations réelles, que ce soit lors d’un séjour touristique en France, pour parler à des amis français, ou pour communiquer dans un contexte professionnel avec des clients ou des partenaires francophones.

Passer un examen de français va également te permettre de développer une série de compétences académiques pratiques : maîtriser les règles de grammaire et de phonétique et connaître du vocabulaire français ; savoir rédiger des textes efficaces et bien structurés ; être capable de survoler un texte afin d’en retirer l’essentiel, les grandes lignes ; faire des présentations orales claires en une langue correcte, etc.

3. Je veux passer un examen de français pour améliorer ma façon d’étudier : lorsque tu prépares un examen, tu dois te rappeler et appliquer ce que tu as appris. Ce processus améliore considérablement tes capacités de mémorisation. La mémoire qui est sollicitée obéit à trois règles : acquisition – stockage – restitution.

Passer un examen va aussi te permettre d’appliquer ce que tu as appris dans de nouveaux contextes. Les évaluations « ouvertes » comme la rédaction d’un essai ou la préparation d’un oral aident notre cerveau à organiser les informations, ce qui produit un apprentissage plus approfondi – une approche que tu pourras ensuite transférer à d’autres situations.

4. Je veux passer un examen de français pour ma satisfaction personnelle tout simplement parce que réussir un examen peut être extrêmement gratifiant : les études acharnées que tu as faites pour te préparer ont porté leurs fruits. Le diplôme ou la certification obtenus constituent des preuves pour toi, mais également pour ton entourage, que tu n’as pas travaillé pour des prunes (expression pour dire travailler pour rien) !

5. Je veux passer un test avant de reprendre mes études de français : si tu n’as pas suivi de cours de français depuis longtemps, un test de niveau te permettra de déterminer où reprendre ton apprentissage.

Si tu as étudié le français au lycée, par exemple, tu n’auras sans doute pas besoin de repartir de zéro. Bien sûr, une phase de révision sera nécessaire, les compétences linguistiques, comme toutes nos autres facultés, ayant tendance à se rouiller quand on ne les utilise plus !

Il te faudra réactiver ton savoir et justement, un outil calibré, une expertise fiable, avec des critères certifiés comme un examen de français officiel, va te redonner confiance en tes acquis. Cela va te permettre de reprendre ton apprentissage de français là où tu l’avais laissé, sans perdre de temps, sans devoir repasser par la case départ avec Je m’appelle Priscilla, je suis française, et toi ?

6. Je veux passer un examen de français pour me démarquer, pour sortir du lot : les entreprises et les universités exigeront bien souvent une mesure quantifiable de tes compétences linguistiques.

À compétences égales au XXIe siècle, le candidat qui maîtrise une ou plusieurs langues étrangères sera favorisé. Cependant, mentionner « niveau courant », « à l’aise » ou « français lu, parlé, écrit » n’a en réalité aucune valeur sur un curriculum vitae ni dans un dossier de candidature. Le fait de disposer d’un moyen universel pour présenter tes compétences de français peut t’aider à te démarquer dans le peloton de tête des candidats, quand tu postules pour entrer dans une université, pour faire un stage en entreprise ou pour l’emploi de tes rêves.

En conclusion

As-tu trouvé dans la liste des raisons qui t’ont poussé ou qui pourraient te pousser à passer un examen de français ? Maintenant se pose également une autre question : quel type d’examen choisir ? Dans un article précédent, je t’ai présenté deux examens officiels de français : le DELF et le TCF. Il y en a d’autres. Mais on en reparlera un autre jour !

A lire également

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *